Les maires de Seine-Saint-Denis étaient convoqués au Tribunal administratif de Bobigny, ce mercredi 24 avril 2024 suite à la mise en demeure de de l’état d’initier dans les plus brefs délais le plan d’urgence demandé par l’Intersyndicale des professeurs du Département.

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Plus unis que jamais, les élus en ont profité pour réaffirmer leur soutien au Plan d’urgence 93, leur unité dans leur demande d’égalité réelle. « Nous nous battrons jusqu’au bout pour que ce manquement à la dignité humaine soit reconnu juridiquement et que l’État prenne ses responsabilités ! Il ressortait grandit d’assumer ses manquements et de faire enfin valoir ici, en Seine-Saint-Denis, le principe d’égalité ! » annonce François Dechy, maire de Romainville.

« Si l’État dépensait en Seine-Saint-Denis, ce qu’il en dépense en moyenne pour un élève à l’échelle nationale, ce chiffre devrait être à 8841 euros par élève. Soit 30% de moins pour un élève en Seine-Saint-Denis. Chaque année l’État dépense 2,3 milliards pour l’éducation quand ce chiffre devrait être de 3,25 milliards » s’insurgent les élus séquano-dyonisiens.

La mobilisation engagée par une intersyndicale rassemblant élèves, parents d’élèves, enseignant·e·s et autres membres de la communauté éducative, en février dernier, se poursuit. Malgré les échanges avec le cabinet du Premier ministre, de la ministre de l’éducation, le 15 avril dernier, leurs demandes ne sont pas entendues.

Elle réclame la création de 5 000 postes d’enseignant·e·s supplémentaires, plus de 1 000 postes pour la vie scolaire mais aussi 2 000 postes d’AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap) pour un coût estimé à 358 millions.